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Salut à toi ! Aujourd'hui, je veux parler de quelque chose qui me passionne : comment transformer rapidement un cabinet qui stagne en une machine bien huilée.
Tu connais ce sentiment ? Tu es dans ton cabinet, personne n'appelle, et chaque heure qui passe ressemble à de l'argent qui s'envole par la fenêtre. C'est exactement ce que vivait Axelle, ostéopathe diplômée depuis 2022, avant qu'elle ne décide de changer complètement d'approche.
Le piège de l'attente passive
"On m'a toujours dit qu'on attire la patientèle qu'on mérite ou la patientèle qui nous ressemble. Justement, c'est infligé, on va dire, deux, trois ans, quatre ans où il n'y a rien qui se passe, où on est stressé, où on a du mal à en vivre."
Cette croyance qu'Axelle partageait, tu l'as peut-être entendue aussi. Mais honnêtement, attendre 3-4 ans à galérer avant que ça décolle, c'est juste du temps perdu. Comme dirait Pierre Bourdieu, le temps est un capital ; et c'est probablement ton actif le plus précieux.
La vraie question n'est pas "Est-ce que je suis un bon thérapeute ?", mais plutôt "Est-ce que les gens savent que j'existe ?" Axelle l'a découvert à ses dépens :
"En fait ce qui manquait vraiment chez moi c'était la visibilité sur internet. C'est-à-dire que si on me cherchait on tombait sur la personne qui exerçait à 50 km."
Imagine ce paradoxe : tu peux être le meilleur thérapeute du monde, si personne ne te trouve, tu restes invisible. La qualité de ton travail n'est qu'une partie de l'équation.
Des chiffres qui ne mentent pas
Parlons concret. Axelle est passée d'une moyenne de 9-14 patients hebdomadaires à 20-25 en quelques semaines. Ce n'est pas juste une amélioration progressive, c'est un changement de dimension.
Cette transformation n'est pas magique, mais le résultat d'une approche structurée :
- Mise en place d'une présence digitale cohérente
- Optimisation du référencement local pour apparaître aux bonnes recherches
- Campagnes ciblées qui atteignent précisément les personnes qui ont besoin de toi
Ces leviers, activés ensemble, créent un effet multiplicateur qui dépasse la simple addition de leurs effets individuels. C'est la différence entre addition et multiplication.
L'autonomie vient après l'action, pas avant
Quelque chose qui m'a frappé dans le témoignage d'Axelle, c'est sa vision de l'autonomie professionnelle. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'autonomie ne vient pas en faisant tout soi-même dès le début :
"Pourquoi se priver d'un accompagnement où la personne a fait des formations, où s'est formée là-dedans pour pouvoir accompagner au mieux les thérapeutes, pour pouvoir rester seule face à tout ça et en fait se rendre malade ?"
Cette question résume tout : vouloir tout faire seul trop tôt peut nous condamner à une forme de dépendance plus subtile, celle de la stagnation économique qui nous empêche d'avancer.
Dépasser les hauts et les bas
La souffrance liée aux fluctuations d'activité, c'est un truc dont on parle peu entre thérapeutes. Pourtant, Axelle l'évoque sans détour :
"J'étais très dépendante, parce qu’il y avait des semaines où j'avais du monde et des semaines où c'était plus calme [...] c'était assez culpabilisant justement quand il y avait moins de monde d’une semaine à l'autre."
Ces montagnes russes émotionnelle, ça te parle ? C'est une taxe cognitive invisible qu'on paie chaque jour. L'intérêt d'un flux stable de patients, c'est qu'il libère ton attention pour te concentrer sur ce que tu fais de mieux : soigner tes patients, pas t'inquiéter pour ton agenda.
L'investissement stratégique de ton temps
Bien sûr, développer ton cabinet demande du temps. Mais c'est un investissement, pas une dépense. Comme le dirait un investisseur avisé, c'est la différence entre acheter un actif productif ou dépenser dans quelque chose qui se déprécie.
Le temps que tu investis aujourd'hui dans les bons systèmes te libérera beaucoup plus de temps demain.
Alors, tu fais quoi maintenant ?
Si ton cabinet ressemble à celui d'Axelle avant sa transformation, la question n'est plus de savoir si tu dois agir, mais comment orienter ton action pour qu'elle soit vraiment transformative.
Le potentiel est là, comme le montre cette observation d'Axelle : "J'ai encore plein de personnes qui ne savent pas qu'il y a un ostéo ici, au pôle médical, alors qu'il y avait la généraliste qui est juste derrière. La généraliste, elle est pleine tous les jours."
Ça résume parfaitement la situation : ce n'est pas le marché qui manque, c'est la connexion entre ce marché et ton expertise.
Pour conclure, comme le disait William James, la valeur d'une idée se mesure à ses effets pratiques. Donc la vraie question est simple : ton approche actuelle produit-elle les résultats que tu recherches?
Si la réponse est non, peut-être est-il temps de considérer une approche différente ; non pas comme un aveu d'échec, mais comme l'expression même de ton ambition.
Car en définitive, le vrai gaspillage n'est pas dans l'investissement, mais dans l'attente.